Aigle du Mali : Voici ce que le père de Djenepo lui conseille !

Né dans une famille de footballeurs, Moussa Djenepo a reçu des conseils précieux de son père (Bayon Djenepo), un ancien footballeur, aujourd’hui entraîneur de l’AS Sabana de Mopti (Ligue 1 malienne).

Les performances de Moussa Djenepo ne sont pas fortuites. En plus de son talent innée, le virevoltant ailier des Aigles du Mali bénéficie des conseils précieux de son papa qui lui suit à distance.

« Je suis en train de lui suivre bien sûr, pour que tous les jours, il fasse plus. Moussa c’est le filston de tout les Maliens. Il doit se battre. Je lui dis de ne pas oublier d’où il vient, qui il est.  Ce n’est pas parce qu’il a commencé à faire des points, qu’il va se faire une vedette. Ce n’est pas bon », a prévenu l’actuel DTN de l’AS Sabana.

Du Yéelen Olympique, en passant par le Standard de Liège et aujourd’hui Southampton, Moussa Djenepa n’a fait que progresser. Il a réussi cette ascension, grâce aussi en partie aux conseils prodigués par son père.

« Moussa doit grandir tous les jours et avoir le cœur. Mais aussi se mettre en tête qu’aujourd’hui moi j’ai tout un peuple sur mon épaule et je n’ai plus le droit de décevoir même une minute. C’est ce que je lui dit chaque jour.  Je ne vais pas avec le dos de la cuillère avec lui. Depuis son enfance c’est comme ça et s’il met tout ça en tête il va progresser toujours », a expliqué le père de l’ailier malien de Southampton.

Appelé sur la pointe des pieds par les responsables du Sabana, après le départ des coachs de l’AS Sabana, Bayon Djenepo (père de Moussa Djenepo), a effectué son premier match en tant qu’entraîneur de ce club de première division malienne. C’était au compte de la 8e journée de Ligue 1 malienne, disputée le dimanche 24 novembre 2019. Cela, sans effectué une séance d’entraînement avec son équipe. J’ai été appelé à un jour du match Yéelen vs AS Sabana (2-0), après la démission de l’entraîneur de l’équipe et son adjoint. De ce fait, j’ai accepté parce qu’il s’agit de Mopti (sa ville natale).

 

Par Yacouba TANGARA